des espaces interminables où des bisons par centaines de milliers devaient vivre et se déplacer. On imaginait très bien les peuples amérindiens vivre parmi ces bêtes, suivre leurs transhumances, vivre de ces bêtes et avec elles, en harmonie avec leur terre, sans en être propriétaires, sans barbelés qui sont bien présents aujourd'hui. Les peuples passés sont toujours présents au fil du périple : Cheyenne, Wyoming, Wind river indian reservation. Ces paysages m'ont transportés dans mes lectures passées de westerns : Lucky Luke dans ces prairies, les ranchs, et ces villes frontières avec le saloon, le shérif et le "General store", manquent la gare et le télégraphe mais il y a toujours les lignes interminables de pilonnes en bois, anciennement poteaux télégraphiques, aujourd'hui poteaux téléphoniques. Blueberry est à chaque virage, à chaque horizon, des paysages de Jean Giraud, grandeur nature, qui s'enchainent comme les planches d'une bande dessinée.

Nous avons traversé le Wyoming, large étendu de désert, un état frontière où la civilisation n'est toujours pas tout à fait arrivé.

Le soir, repas au ranch : burger et blueberry pie... hommage à une journée où les livres on rejoint la réalité.