Oui cette année la politique est grandie, nous sommes réconcilié avec nos hommes et femmes politiques, les débats sont pour une fois, enfin, heureusement, engagés, sur des sujets de fond avec des idées réfléchies, avec une volonté de toute part d'essayer d'expliquer les enjeux aux Français, les difficultés qui nous font faces, nous voyons clairement enfin comment tel parti de la gauche de l'hémicycle ou tel parti de la droite de l'hémicycle pensent attaquer à bras le corps le fléau du chômage, la chute vertigineuse de nos résultats éducatifs, le gouffre béant de nos dépenses publiques. Les partis qui ne sont pas représentés dans nos assemblés pourtant dites représentatives s'expriment sans démagogie, sans provocation sur ces mêmes sujets de fond, sans polémiquer sur les éternels sujets qui au fond ne sont pas les plus important mais qui ne ressortent constamment que parce qu'ils sont clivants. Finies comme en 2007 les petites phrases quotidiennes jetées à la cantonade, reprises puis commentées avec délectation par les journalistes en mal de buzz. Non il est dit que dans un même élan de responsabilité, les journalistes aussi ne s'emparent plus que des idées sérieuses, ne relatent plus que les commentaires de fonds. Les chaines de télévisions redoublent d'effort pour organiser débats sur débats, laissant de côté les provocations que certains par automatisme, d'autres par habitudes, continuent de distiller mais s'il n'y a point d'écho, ces petites phrases s'évanouissent immédiatement.

Non, cette année je suis étonné par l'élan national, rassembleur, généreux impulsé par nos dirigeants actuels et futurs, unis comme un seul être, tous tournés vers le seul but que nous devons tous atteindre, celui de mobiliser tout le pays et son peuple vers un horizon dégagé, en empruntant un chemin tracé, compris et clair. Je crois que c'est la première fois de ma vie que j'entends le parti Socialiste et le parti UMP être d'accord, s'entendre sur le diagnostique et être prêt à travailler ensemble pour mettre en place des solutions.

Même Albert ne sais plus où donner de la tête, plus d'embarras juste l'embarras du choix.

Dans cette fête du pluralisme, devant cette ode au brassage des points de vue, réjouissons nous et ayons confiance dans notre avenir car nos hommes et femmes politiques ont fait la preuve de leur bonne foi, de leur engagement, pour tous ensemble nous sortir de nos difficultés.