Trop dur de tenir un blog en plus d'une activité professionnelle et d'une vie familiale. Et puis à force de recevoir des encouragements, des supplices, des questions sur mon silence, à force d'entendre les rumeurs les plus folles dans le métro, au travail, sur le Net sur l'absence de Joe-Mac de la blogosphère, je reprends mon clavier. C'est un tel bonheur de se sentir désiré, je remercie tous ceux qui m'ont fait reprendre cette aventure.

L'actualité est tellement riche depuis quelque temps qu'elle m'a fait tourner la tête : pas le temps de commenter qu'il y a une nouvelle information d'envergure, pas le temps de réfléchir que déjà l'information est remplacée. Je me suis senti comme dans un canon à particule, un pauvre proton bombardé par des ions, des électrons en myriades, ça m'a rendu tout quark, vidé de toute inspiration. Mais dans cet univers primordial chargé d'énergie primitive, ces collisions en masse ont révélé des merveilles : le grand collisionneur de Banon (DSK) à accouché d'une nouvelle particule : le Tron.

J'ai adoré Tron, en 3D c'est le pied. Le feuilleton américain lui est très bien amené, scénario à suspens, retournements spectaculaires : on veut savoir comment ça va se terminer et on est sûr d'avoir une suite.

Je suis content de moi, j'ai fais un acte citoyen, j'ai changé aujourd'hui mon fournisseur d'électricité. Dorénavant 100% de l'électricité que je vais consommer sera compensé par une production 100% renouvelable dans le réseau. Faute de pouvoir installer une éolienne sur mon balcon et des panneaux solaires à la place de mes fenêtres, je vais payer quelqu'un d'autre pour le faire pour moi. Mon nouveau fournisseur se nomme Enercoop, je vous invite tous à le découvrir. Il ne me reste plus que la voiture : en attendant ma future élec-TT-rique qui aura sa batterie rechargée par de l'énergie renouvelable, je vais continuer à utiliser le bipédisme qui carbure lui à l'ATP renouvelable.

Parlant d'ATP, énorme plaisir que Djokovic ait gagné Wimbledon : non seulement il a un jeu qui m'enchante mais en plus il a battu le Majorquin en finale et ravi sa place de numéro 1 mondial. Vous savez que je suis un adepte des contre-pouvoirs, dans le tennis mondial nous avons maintenant une situation optimale, un "Mexican standoff" jouissif comme celui dans "Le Bon, la Brute et le Truand" : Federer, Nadal et le Djoker. Chacun a sa bête noire, chacun peut gagner, chaque compétition est maintenant devenue indécise et c'est bien l'indécision dans le sport qui en fait son attrait.

A+